BROUILLON "VERSARCASTIQUE"

Bon comme il n'y a personne pour lire mon brouillon dans mon entourage, j'ai décidé de publier le premier chapitre du brouillon de mon ouvrage littéraire, histoire de voir si je pourrais avoir de vrais retours au lieu de demander à une IA j'essaye de créer un nouveau style de narration que j'ai appellé "Versarcastique".

Prologue

La terre d’Éden, une terre aux mille et une richesses

La terre d’ébène, un peuple favorisé par d’innombrables sciences.

Certes, la Kébulie fut une terre bénite par le très haut.

Une terre qui enveloppait de son rouge et de son vert, des secrets et des trésors cachés.

Et c’est au bord de ses rivages, sur un long chemin de nuit, qu’un homme au sang épuisé traverse le pont nocturne sur lequel une annonce lui était faite.

Pourquoi était-il autant apeuré par cette révélation ?

Pourquoi, cet homme, un guerrier au cœur fier et à la lame courageuse, fuit ce que son destin lui a dit d’éprouver ?

En vérité, les peuples d’outre-mer le poursuivirent, parce qu’il venait de découvrir un secret qu’aucun d’eux ne voulait divulguer.

Et de partout, il fut encerclé par une armée de coalisés, tel un diable poursuivi par les astres.

Malgré le chemin qu’il a parcouru, il ne pouvait échapper au délai que son seigneur lui avait assigné. Et personne ne peut échapper à ce qui lui a été réservé.

 Et certes, il ne le savait pas encore… Mais c’était déjà « un homme mort ».

On lui envoya un afflux de projectiles qu’il arrivait à peine à esquiver. Courant et galopant comme un gibier, la foudre le terrorisait par ses arrières.

Mais pourquoi fuyait-il ce que son destin lui a dit d'éprouver ? N'est-il pas un guerrier ?

Mais évidemment, il devait à tout prix fuir, simplement parce que ses ennemis étaient dotés d’une science dont il ignorait la nature.

Enseveli sous une vague de coups de feux, il accepta certainement de se soumettre à cette épreuve

Et par cette épreuve, qui serait surement le dernier des combats qu’il aurait menés au cours de la vie d’ici-bas.

 

 

 

 

 

 

Chapitre 1 : Dan Mayaka.

Le fils des guerriers, un nom si évocateur.

Le fils des guerriers, un nom si prestigieux

Le fils des guerriers, un nom si élogieux

Le fils des guerriers, un enfant qui fut élu parmi les hommes d’ébène.

Par ainsi, nous le surnommons Dan-yaka, fils et héritage des guerriers.

Et on s’interroge au sujet de son peuple ?

Mais, son peuple n’est rien d’autre que les hommes d’ébène.

Voici même les descendants de Cham, voici le peuple qui eut hérité des bienfaits connus, mais aussi des bienfaits dont ils ignorèrent l’existence.

Et c’est ainsi que d’autres substituèrent les trésors et miracles enfouis au fin fond de la Kébulie, ils semèrent la désunion et le doute entre cette descendance, tout simplement, car ils voulurent s’attribuer sans aucun droit l’héritage de ce peuple… Un peuple qui reste à ce jour en dispute stérile.

Laissez –nous vous raconter l’histoire d’un guerrier, du moins un enfant au sang des guerriers qui… Pour l’instant… on ne va pas se mentir… est très, très loin, mais alors… très loin d’être un vrai guerrier.

Certes, le village de « Samt-as-salam » était une bourgade très petite.

Mais un village évoquant le silence et un lieu rappelant la paix… Mais apparemment, se n'est pas tout le monde qui est doté de bon sens.

Effectivement, victime de cette période troublée par les aléas, le village se retrouve en proie à une razzia évidente… Malheureusement, elle s’est déjà produite

Cela n’est que le lendemain des conséquences.

Et certes, le soleil se levait triste ce jour-là, lorsque son visage se tourna vers les décombres de la petite ville.

Malheureux qu’ils sont, tous terrifiés par la peur, cachés sur le cadavre du village.

Des voix, volant à travers le vent, se promenaient de maison en maison… si même l’on pouvait encore parler de maison sur ce champ de bataille.

Pourtant, certains bâtis se démarquèrent par leur ténacité et leur résistance à la calamité passagère.

C’est évident, le village n’était plus qu’un cadavre pourri, démuni de toute valeur

Et certes, pas une seule mélodie, pas une seule couleur et pas une seule joie ne s’échappaient de ce village

Les couleurs de joie et d’harmonie s’effacèrent, remplacées par de sombres couleurs, de noir et de blanc

Seulement, sous la dépouille de ce défunt bourg, sortent des paysans, dépaysés de toute leur richesse. Leur visage avait été sali par le sang poussiéreux des fondations.

Néanmoins, en cela, ils furent éprouvés, afin de renforcer leur vigilance et leur défense

Alors que les artisans soignaient les plaies de ce village, le reste, se mit à la recherche du chef de la petite ville, du moins s'il n’était pas mort.

Ainsi, à mesure que la lumière du soleil les effleurait, les brouhahas et les tapages manuels se retrouvèrent de plus belle au sein de Samt-as-salam.

Et voilà qui arrive, au loin, à l’entrée

Et voilà qui entre, à l’intérieur

Et voici qu’il empiète sur le village. Mais pourquoi quelques regards et attention se retournèrent sur lui… Apparemment, ce n'était personne de commun.

Les langues, parlant, allaient de bon train, circulant comme le souffle du vent.

Effleurant les oreilles du fils des guerriers.

Mais quelle est la cause de leur préoccupation à propos de ce jeune garçon ?

N’avaient-ils jamais vu un voyageur passer par leur village ? Aucune idée et je doute fortement que ce soit à cause de sa corpulence caricaturale. N’est-ce pas ?

Eh bien, en effet, ils se mirent à discuter au sujet de ces caractéristiques qui sont pour le peu… Commun dans la région.

 Mais bon, nous vous passons les détails.

Certaines bouches le décrivaient comme étant chétif, non imposant ou même ayant l’étoffe d’un clochard.

D’autres parlent de son comportement pour le moins amical.

Et certes, de salut en salut, il passait.

Pourtant, il leur répondait d’une aigreur silencieuse.

Son visage témoignait d’un vécu désastreux, d’un vécu de déception et d’échec.

Se reprochait-il de quelque chose ? ou voulait-il laisser derrière lui un passé troublant…Mais, personne ne peut échapper à ce qu’il a laissé derrière lui

Et sans nul doute, C’est en ceci qu’il sera ainsi mis à l'épreuve.

 Et alors qu’il ne trouva aucune maison, pouvant l’accueillir, il se tourna vers une bâtie, au loin, en l’abondant de toute influence humaine.

Épuisée et usée par de longues années

Escrimée et défraichie par de durs temps, mais toujours sur pied.

Lorsqu’il fit le salut trois fois, il s’introduit alors sous son toit pour passer un petit séjour, de quoi éviter le sommeil à la belle étoile avant de continuer son chemin… Ainsi, voici la petite histoire. Elle aurait pu s’arrêter là, un garçon qui vit au train de la vie, insignifiant et bon à rien…

Un garçon qui d’ailleurs n’avait pas une étoffe digne d’un personnage d’épopée…Cependant, le narrateur ne s'arrête jamais en si bon chemin et nous ne rapportons jamais un récit si simple…

Dan-yaka est réveillé par son ventre qui le blâme.

Ayant constaté les dégâts du village, Dan-yaka s’aventure dans la brousse, à la recherche d’une prise facile… Peut-être trouverait-il un bon mets ou voulait-il hâter son destin ?

Et longtemps dans cette brousse, il continua à errer, n’ayant trouvé aucune proie

Avalé dans la gueule d’une forêt, à la parure lugubre…

De pas en pas, il réalise vite que ce désert vert a des traces d’influence humaine

Son regard attiré par d’étranges marques évidentes sur les nuages feuillets de cette forêt… J'imagine que vous commencez déjà à comprendre l’embrouille…

Il s’écroule alors que son ventre gargouille……………………………

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dan-yaka se réveille, enveloppé par les ténèbres et d’un lourd silence.

Malheur pour lui, il se retrouvait dans un autre monde après que le noir l’eut englouti

Le chemin qu’il avait emprunté, disparu.

Tout ce qu’il entendait et qu’il apercevait était le chant des criquets et de divers insectes, se trouvant sur les troncs verts qui s’effacèrent dans le brouillard de la nuit.

Par chance, des lumières au loin, allaient et revenaient en rythme, redessinant quelques parties de la forêt

Dan-yaka, enveloppée dans les buissons, s’approcha de ses lumières étranges.

Devant lui se tenait une cohorte d’hommes, ayant une drôle d’apparence.

Le jeune guerrier les comparait à des démons, des démons d’outre-mer.

Mais ce qui attirait l’œil de Dan yaka particulièrement, c'était l’étrange homme blanc, qu’ils portaient sur leurs épaules, comme un roi.

N’ayant pas confiance en cette triade de personnages farfelus…

Dan-yaka se mit à les suivre de loin.

Sûrement que leur lumière le guiderait vers la sortie de ce labyrinthe vert.

Seulement, alors qu’il marchait derrière eux, il eut le malheur de faire un faux pas.

Ils s’arrêtèrent, ayant constaté ce bruit étrange.

Il est évident que leur chef allait s’inquiéter, parlant dans du charabia incompréhensible… Quelquechose semblable à « képassatil ? képassatil? » ou un truc dans le genre 

Maintenant que Dan yaka est conscient qu’il est presque dans la merde… Si je peux me le permettre

Il prit du recul en faisant bien attention de ne pas refaire la même erreur…À présent, connaissant Dan-affamé et le narrateur… Vous pensez bien qu’on ne le laissera pas s’en tirer facilement…

Effectivement, pour ne pas arranger sa situation, Dan yaka se heurta à un arbre rempli de chauves-souris.

Malheur à Dan-yaka qui rencontra le chemin de ces volatiles.

Malheur à Dan-yaka qui tomba nez à nez avec ces hommes.

Et que se passa-t-il lorsqu’il eut imploré leur pitié ?

Et que firent-ils lorsqu’il voulut leur fausser compagnie, quand ils n’eurent point  répondu à son appel ?

Eh bien, la foudre effleura sa cheville en signe de menace.

Les mains en l’air, les larmes aux yeux… Et surtout, le pipi au bout.

Dan-yaka se livra à eux, les membres lignés, le corps suspendu à un bâton, tel un sanglier capturé… Enfin, il allait même voyager gratuitement, retenu en otage, mais voyageant gratuitement.

Certes, cette nuit s’annonçait longue pour notre jeune bretteur.

Et certes, on lui donna l’occasion de s’enfuir lorsqu’ils eurent fantasmé cette nuit-là.

Mais une idée lui vint en tête : reprendre le Sabre de son père et voler quelques bricoles à ces brigands.

Il entre dans la tente de leur chef, et voit son Sabre entre les mains de cet homme blanc.

Il est endormi… Excellent !

Il prit son courage pour demain... et pourquoi pas à présent ?

Puis s'ensuivit un jeu d’attrape Sabre.

Dans un premier temps, il échoua en recevant, par la même occasion, un énorme vent, en plein visage.

De la part du cher monsieur qui, d’ailleurs... C'est vraiment mis à laisse avec tous les joyaux et couronnes qu’il a éparpillés dans sa tente… Je fais mine de passer cette remarque, mais pour l’instant, on ne sait toujours pas qui sont ces hommes ou d’où viennent tous ces sacs remplis d’or. Mais, rappelons-nous de ces personnages, car ils seront importants dans la suite. … À moins, qu’il y ait, parmi vous, des gens qui eurent percé ce mystère…

Certes, je doute fort que le narrateur soit doué pour garder son public en attente…Mais enfin, bref…

Il réussit par une chanceuse tentative à avoir ce Sabre

Heureux de cet exploit, soulagé de s’être en sortie, il retourne sur ses pas, en compagnie d’une torche de fortune… Mais, c’est trop facile pour le narrateur, on ne peut laisser Dan-affamé s’en sortir sans péripétie…

Effectivement, nous pensons que Dan-yaka ne devrait pas retourner dans le village comme cela… Sinon, pourquoi devrait-on raconter cette histoire ?

En vérité, une course poursuite ne serait pas de trop… N'est-ce pas ?

Eh bien, une horde de feux volants, le poursuivi, la foudre au cul… Tout ça parce qu’un de ces démons d’outre-mer s'était réveillé en pleine nuit pour partir pisser.

Dans une course effrénée de passe-passe et de tirs, Dan-yaka tomba à l’eau, errant dans les flots, les flots d’un grand fleuve qui l’emporta vers d’autres horizons… Ne vous ai-je pas dit que nous ne racontons jamais une histoire si simple… Sinon, pourquoi devrait-on vous rapporter ce récit ?

Et que de choses, il eut laissé derrière lui, que de richesses, il eut abandonné derrière lui, qu’une fidèle monture, il eut quitté. C’est ainsi que le village en eut hérité.

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les ténèbres, dans l’enveloppe de l’inconscience, Dan-yaka entend une voix l’appeler… Est-ce son père ?

Non, nous ne pensons pas qu’il ait une voix si aiguë… Où est-ce sa mère ?

Non, nous n’imaginons pas qu’elle est une voix si jeune… Et est-ce le narrateur qui fait encore des siennes ? ou vient-il pour rappeler son destin à Dan-yaka ?

Non, pourquoi devrait-on interagir avec cet affamé, qu’il se débrouille tout seul… Non, mais nous ne sommes pas Dieu quand même ? Et en plus, pourquoi devrions-nous lui demander salaire… Nous ne sommes absolument pas des crevards… Cependant, la plupart des gens de chez nous le sont.

À l’intérieur de son subconscient, ne sachant que faire, que penser et comment se réveiller.

Seul guide, seule lumière, la voix d’une jeune femme, persistant à ce que Dan-yaka se réveille… Puisque, son salaire ne peut attendre.

 Une vague d’eau fraiche eut suffi pour l’arracher de son subconscient. Haletant, cherchant ses repères, dans le brouillard de l’eau, son regard tomba sur une jeune fille ravissante… Mais oui, dans une histoire, il faut bien que l'héro rencontre une demoiselle… Mais dans mon cas…

Par l’étrange bandeau rouge qui semblait la voiler du front jusqu’au nez, il était évident que ses yeux furent recouverts d’un voile épais, qui l’empêchait de voir ce qui lui était dissimulé… Ne trouvez-vous pas cette esthétique intéressante ? Voilà même le succès pour un premier Rokko

Mais enfin, bref, revenons à nos moutons… Ou plutôt à nos nègres…

Donc, nous disions ?..Voilà.

 

Devrait-on vous faire une description toute détaillée de sa beauté, même si cela est un récit sarcastique ?

Devrait-on vous faire un portrait parfaitement détaillé de sa personne, bien que nous soyons dans un Rokko ?

Certes, le narrateur n’a aucune gêne de le faire…Du moment que c’est un personnage potentiellement récurrent…

Et sans mentir, par l’aperçu qu’on pouvait contempler de son visage, il était évident qu’elle était belle comme un ange. Par son bandeau, ses cheveux d’ébène, lisses et parsemés de nuances rougeâtres, étaient attachés au bout de ce dernier, empêchant de faire briller son charme. Cela laissait un mystère intrigant et surement délicieux… Si je peux me le permettre… concernant sa beauté et son identité, néanmoins, en plus de ce qu’elle avait là-haut, elle possédait des reliefs fluides et parfaitement tracés, des formes visiblement évidentes et généreuses. Telle fut la description d’une princesse, ou, comme on le dit dans la langue de l’autre, d’une ‘’sarraunia’’.

Alors qu’il vient tout juste de se réveiller, sarraunia… On l’appellera comme ça, en attendant que son vrai nom soit révélé… Parce que sérieusement, j’ai un peu mal à la gorge à force de dire « par ainsi, cependant, effectivement, etc… » Donc, je disais…

Aussitôt réveillée, Dan-yaka est déjà soumis à un nouveau souci. Mademoiselle veut qu’on lui offre un prix de remerciement…Quoi ?!

 … Oui, alors qu’il vient tout juste de se réveiller, madame sarraunia veut son salaire.

Lorsqu’il demanda le lieu, où ils se trouvent.

Qu'elle parle fort, sarcastiquement…Elle, n’ayant pas aimé le manque de respect…

Mais bon, ce n’est pas l’affaire pour l’instant

Elle trouverait son affaire dans son salaire

 Ainsi, le jeune affamé découvre qu’ils sont dans les mystérieuses cités d’or… Non, je rigole… à Tombouctou, mais plus précisément à côté de cette dernière, sur le fleuve « Isa-béri », à l’intérieur d’une pirogue.

Il ne s’entête point et ouvre le sac de bricoles qu’il avait attaché à son dos, lors de sa fuite.

Peut-être trouverait-il un salaire équivalent à sa demande ? Et après tout, elle pourrait se contenter d’un peu de quelque chose semblable à ce qui fait le bonheur de l’homme, se dit-elle.

Impatiente, elle prit le sac pour le fouiller avec ses oreilles.

 De plus, cela ne dérangeait pas Dan-yaka, du moment où elle se satisfaisait d’un quelconque objet.

Pour lui, peu importait la valeur matérielle que ces babioles pouvaient avoir.

Pour la vie, il pourrait abonner tout ce qu’il a de plus cher matériellement.

Et de plus, c’est Dieu qui donne, comme il peut reprendre, se dit-il.

Enfin, il ne serait pas de trop d’accepter de faire aumône à une ravissante, mais pauvre dame, ayant perdu la vue… Pause !

… Mais attendez une seconde… C'est moi ou que quelque chose m’échappe… Ou est-ce le narrateur qui aurait omis une petite logique… Hey !!!… MINUTE PAPILLON !!!… Cette fille-là ! comment savait-elle que Dan-yaka était dans le fleuve, alors qu’elle est atteinte de la cécité ?

HA-A!!! « sa peut pas se faire », comme le dit quelqu’un…

Mais, réfléchit Dan-yaka, réfléchie… La nuit et la cécité témoignent en son désavantage, puis, bien qu’elle ait une ouïe assez développée, comment se faisait-il qu’elle a pu distinguer le bruit du courant du bruit de Dan-yaka qui dérive, cette histoire n’est pas claire, il y a anguille sur roche, cher narrateur…

Eh bien, pose-lui la question Dan yaka.

Et quand bien même, elle a un valet… Si ça ne dérange personne… Que fait une femme comme pêcheuse…

Je rectifie ma phrase… Que fait un aveugle dans des activités fluviales ? Je ne crois pas que cela soit quelque chose adapté à quelqu’un qui ne sait même pas où il vise…

à entendre Dan-yaka, on a l’impression qu’il commence à comprendre la douille…

Pourtant, sa naïveté le rattrape, il se laisse dissuader par les belles paroles de cette fille… Non, mais le seul fait que c’est une aveugle aurait dû le faire tiquer…

Mais enfin brefs……

Elle a juste le temps de souffler, que Dan-yaka s’aperçoit de l’absence de son Sabre à sa sangle… Voilà ! Le narrateur, tu vois quand tu veux, il suffit d'un peu d’imagination pour aider ce Dan-misérable-là…

Et-là, sarraunia, voyant sa supercherie bientôt découverte, elle commence à péter un câble…

 Le sac tombe de ses mains, alors que le rythme du chant s’intensifie au fur et à mesure qu’il devient plus ambigu.

Elle se retourne et feint de dire la vérité… Eh bah, si elle savait à quel point Dan yaka était si chétive…

Et voilà qu’elle tente de gagner quelque peu de temps, détournant cette question en dérision… Mais, quelles sont ces absurdités qui s’échappent de sa bouche ? Elle discute à propos d'une affaire d’un soi-disant troisième pied…

Malheureusement, Dan-yaka ne comprend rien à ces sous-entendus… Comme quoi, serait-ce de la naïveté ou un moyen de ne pas aller là où son esprit ne lui permet pas ?... et par pitié, je vous en conjure, ne nous demandez pas par quoi elle voulait insinuer quand elle cite « ne serait-ce pas le fidèle fil tranchant, séparée de son fourreau, attribue fière de l’homme ? »…

Perd patience, Dan-yaka et se lève, remonte son buste… Façon, pour faire badaud, quoi… Et attrape les épaules de la concernée.

Finalement, elle n’essaye pas de nier plus loin et lui dit la vérité, par peur de se faire déboiter.

Alors que Dan-yaka se retrouve au bout de la pirogue, croyant son Sabre suspendu à la pointe de l’embarcation, il réalise l’absence de son héritage paternel… C'est bien ce dont je me doutais.

Dan-yaka, ayant juste le temps de se lever, que soudain…

Il a atterri dans l’eau, la tête la première.

En vérité, il fut égaré dans l’eau par une diablesse…

Dérivant dans les tumultueux flots.

Balancé par les vagues effarantes du fleuve.

Dan-yaka lutta pour sa survie, dans une course turbulente.

Une course qui l’amènerait vers une destination incertaine.

Pourtant, il ne peut résister aux roches que le courant lui envoie…

Est-ce la fin pour Dan-yaka ?

Est-ce comme ça que cette épopée se termine ?

Est-ce vraiment la décision du narrateur ?... Bien que le narrateur n’ait vraiment rien à foutre de Dan-yaka.

Quoique, le narrateur ne s’arrête jamais en si bon chemin, c’est ainsi que….

Propulsé dans le courant, Dan-yaka est secouru de justesse par un nouveau personnage…

Mais avant qu’on continue laisser moi faire une pause….

… J'arrive tout de suite, je suis partie manger… Bah oui, à force de pousser mon imagination, sa creuse le ventre, hein…

 

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Nous continuons… Donc, de retour dans son subconscient.

Dan-yaka se réveille aussitôt, allonger sur une natte, dans une petite maison, enveloppé par la parure de la nuit.

Près de lui, son intercesseur, Baba-hikima, un vieil homme, assurément âgés d’une soixantaine d’années.

Un vieil homme qui, certes, reçut de son seigneur, une science exclusive, béni d’une patience indéniable et d’une force inouïe.   

Pendant tout ce temps, son esprit veilla sur Dan-yaka jusqu’à son réveil.

Au coin d’un feu, il s’aperçoit que son invité veut lui fausser compagnie.

Pourtant, son hôte, Baba-hikima le rassure avec, bel et bien des paroles charmantes.

N’est crainte, Dan-yaka, n’est crainte. Il vaudrait mieux que tu patientes, car l’on ne sait, quel diable pourrais-tu rencontrer pendant la nuit.

Il s’installe, mais sans qu’on le sache, le silence.

Le silence que Dan-yaka observe dans le feu.

Et quand il pense à tout ce qu’il a vécu, et quand il songe à tout ce qu’il a subi, et quand il revoit tout ce que cette semaine lui ait fait endurer.

Le vent d’un terrible frisson lui caresse le dos.

Quoique, N’est crainte, Dan-yaka, n’est crainte, il vaudrait mieux que tu patientes, car à présent, tu es en sécurité, dans un lieu sans gêne et un usufruit dans lequel se trouve une quiétude ineffable.

 Et que dit Dan-yaka lorsque kima… Oui lui aussi en fera court avec lui parce que répéter, répéter et encore répéter le même nom plusieurs fois… Cela fait vraiment mal aux cordes vocales… Mais enfin, bref

Et que dit Dan-yaka lorsque Kima l’interrogea à son sujet.

Le petit bretteur, l’esprit noué par ses tracas, ne peut répondre au vieil homme, que par son nom.

Pourtant, Kima est très patient et quoiqu’il ne dise rien, il lui apportera aide et aise… Voilà, sûrement parmi les gens, un homme charitable…

En effet, on me racontait, quand j’étais plus haut qu’une racine d’arbre, que le caractère particulier des gens de chez nous, était l’hospitalité, malheureusement après ce qui arriva…

La plupart des gens de chez nous ne sont plus comme cela…Mais bon, c’est une petite parenthèse, donc — on continue…

 Cette nuit s’annonçait calme, mais l’on apercevrait le matin qui pointait le bout de ses ailes.

Le coq chante et crie comme de douleur.

 Par ainsi, Dan-yaka se réveille la conscience, pour la première fois depuis des semaines, tranquille.

Certes, on lui aurait offert une nuit de sommeil convenant et sans aucune agitation déplorable.

 Un fruit de complaisance et un pardon pour l’inconvenance qui suivra… Eh bah oui, lorsque tu vois le narrateur trop généreux et en paix avec toi, ne soyez pas surpris qu’il l’accompagne de quelques-unes de turpitude, sinon pourquoi devrait-on vous rapporter ces évènements…  

Mais avant tout… Dan-yaka remarque l’absence de son hébergeur… Peut-être s’était-il affairé autre part…

Néanmoins, ceci n’embête pas notre jeune guerrier qui patienta sur l’ombre de cette maison…

Il aurait voulu partir après avoir remis ses habits secs et propres.

Mais, ce serait malheureux et malpoli de quitter ainsi.

Enfin, Dan-yaka attend, attend et encore… Attend, mais c’est ennuyant d’attendre.

Pendant cette période oisive, Dan-yaka se prend d’un réflexe enfantin… Cette partie me fait plaisir...

Il s’amuse avec une figurine imaginaire. En effet, dans sa petite enfance, Dan-yaka aimait faire des figurines en bois, maniables et modulables, à chaque fois que l’ennui le guettait… Et à vrai dire, moi aussi, il pouvait m’arriver de prendre des feuilles de papier pour en faire des figurines, c’était l’un de mes passe-temps favoris… Bien que certaines personnes…Et je ne vise personne en particulier, hein, trouvaient cela… Comment dire… Rédhibitoire…

…A — ah, je me rappelle quand on me grondait parce que je déchirais les feuilles de mes cahiers pour en faire des figurines de Naruto, de Son-goku, de Mario ou Sonic et surtout, mais aussi de Link… Bon ! Je sais que peu d’Africains de l’Ouest connaissent la légende de Zelda. C’était une de mes figures préférées…Mais avec l’âge, l’on ne peut plus se permettre ce genre de divertissement, bien que… il puisse m’arriver de le faire sans aucune figurine, mais simplement avec mes mains qui font mine de s’amuser avec une figurine…Ah — l’enfance, le temps passe vite dèh…   

 

Bon, excusez-moi, je me suis un peu perdue dans mes pensées… Donc, je disais...

 …D’une bataille avec ses mains, le postérieur au sol.

Cela se transforma en une joute ludique, contournant toute la maison.

C’est dire même, si son esprit était dans un autre monde de fantaisies et de miracles, tandis que son corps, du moins, le lieu où il se trouvait, était victime d’une attaque… Je sais, nous arriverons au sujet.

Protégés par des murs épais du bruit terrifiant qui circulait dans les ruelles, pour Dan-yaka, cela s’apparentait aux tapages manuels.

Et voici que s’annoncent, avec surprise, deux personnes à la porte de Dan-yaka, une fille et un vieil homme.

Et le vieil homme l’interrogea sur sa curieuse présence en ces lieux.

La honte lui fit répondre en bégayant… Même moi, ça me déplait lorsqu’on me surprend alors que, je m’amuse pudiquement dans mon coin. J’ai un peu honte parce qu’on va penser que je suis fou à me promener comme ça sans but… Mais bon « entre guillemets » …

…Cette réponse lui sembla un peu ambiguë, pourtant il s’en foutait, puisque dehors… je propose que l’enfer ait déjà commencé…

Et quand, cet homme l’eut averti, des démons qui semèrent discorde et massacre dans la cité.

Et qu’ils violaient leurs femmes et leurs filles et tuaient leurs femmes enceintes et laissaient leurs enfants pour emmener jeunes hommes et vieux vers le diable à l’apparence d’ange…BBOUUMM—ils allaient bientôt faire face à la menace.

 

Ils voudront se cacher, mais pour combien de temps ?

Malheur à eux lorsqu’ils furent éruptions dans cette maison.

Malheur à eux lorsqu’ils furent découverts.

Et quoi qu’il fasse, il ne pourrait retarder ni empêcher le jour d’enfer où le père ne sera d’aucune aide à sa jeune fille, Al'naqy.

Le jour où son intercession sera vaine, le jour où il sera surement séparé de sa fille.

Et parmi eux, il y aurait, véritablement, un démon qui songe à chercher plaisir et fantasme.

Et Dieu seul sait ce que Dan-yaka pouvait entendre en haut de ce ciel, lit, pervertie par d’innombrables heures de viol.

Le soleil a atteint les zéniths, cependant la cité reste érémithe.

Lorsque Dan-yaka voulut voir l’état des lieux, il fit face au lit sur lequel se trouvait une âme violée par le temps et les démons.

Même si elle était vivante, sa jeunesse, elle était morte.

Pour cacher sa honte et sa pudeur, Dan-yaka l’enveloppa d’une couverture, s’en alla par la suite dans les ruelles à la recherche de Kima.

Dans le crépuscule de la journée, Dan-yaka retourne dans sa maison de fortune, déçue de ce qu’il a trouvé.

En effet, à part quelques poissons de mer, quelques poissons fumés et diverses bricoles, Dan-yaka n’a rien trouvé qui semble relié à de la sagesse.

Au seuil du noir, il entra sans crier gare, en compagnie du réconfort. Il le teint vers Al'naqy, sur le lit, surpris.

Peut-être que sa lumière lui apporta réconfort et quiétude.

 À nouveau dans la parure de la nuit, au coin de la petite étoile rouge, Dan-yaka s'était préparé un poisson fumé, avec tout le matériel qu’il avait rassemblé,

Cette nuit promettait, certes, d’être un régal pour cet affamé… C’est dommage, c’est demain qu’on commence le jeune et en plus, je dois continuer à raconter pendant que Dan-yaka lui est pénard en train de manger son attiéké...

 

 

 

Laissez ces péripéties derrière, laissez ces longues heures de terreurs à l’antan, et face au présent, on leur accorda quelque peu de temps d’aise.

Et alors que Dan-yaka réchauffait les petits mets qu’il avait trouvés, son esprit cherche des paroles, des mots ou des noms que son interlocutrice pourrait comprendre…Ah oui, le narrateur a omis cet événement dans lequel au début Dan-yaka fit le salut à Al'naqy, mais comme il a oublié qu’on n'est pas à Sokoto, il s’est retrouvé dans l’embarras le plus déplorable, petite précision, c’est une berbère.

 

Telle est l’émotion, nègre, le mot « Joo’» vient à son esprit.

Et d’un regard vide d’assurance, Joo’, Joo’, ces paroles ne faisaient qu'écho dans la bouche de Dan-yaka, qu’il supportait par ce signe qu’il faisait de sa main en bec.

Ce n’est qu'à cette mimique que son interlocutrice répliqua d’un air réjoui.

Enfin, il venait de raviver l’astre qui errait autour de ses yeux d’écarlates. La joie de vivre était à présent de garde.

Au rythme de la mélodie rossignolet circulant dans les environs, Dan-yaka apprécia son diné en contemplant la quiétude qu’aspirait le feu autour duquel il cogitait et cohabitait avec sa protégée… si je peux le dire comme ça.

Pourtant, aux côtés du narrateur, le temps est trop cruel et égoïste pour laisser l’aise s’installer au sein de cet usufruit temporaire.

À nouveau et au pied de cette maison, se tenait une figure dans l’ombre, une menace et un rappel du danger qui rôde autour de la cité.

Voilà qu’ils découvraient par surprise et soulagement que l’objet de leurs craintes n’est rien d’autre que Kima… Une mauvaise blague du narrateur.

Et lorsqu’il lui demande au sujet de son absence et de ses étranges blessures sur son corps.

Kima répondit : « Effectivement, des démons complotèrent pour me capturer afin de m’utiliser pour leur sombre dessein, Si ce n’était que par le vœu de mon seigneur, j’aurais certes rejoint mes siens. »

Certes, Kima est un vieil homme qui reçut de son seigneur, une science exclusive, béni d’une patience indéniable et d’une force inouïe.

Mais qui sont, en vérité, ces hommes du démon ? Que diable les amène sur ces terres ornées de richesse ?… Ou—oui, qui sont ces gens-là ? Continuez à vous poser des questions, comme si le narrateur ou je ne sais pas quoi allait apparaitre pour vous répondre…   

Finalement, Al'naqy brise le silence de réflexion, se confessant au vieil homme, qui pour être honnête la comprenait certainement.

Et que dira Kima, lorsque Dan-yaka l’interroge au sujet de l’affaire dont ils parlent.

Eh bien, cette affaire concerne celle des hommes maudits par le sarcophage qui les rend ignares.

Et comme des chiens abjects ne pouvant comprendre uniquement que leur maitre, ils ne font que déverser la discorde, la corruption et la désunion entre les descendants d’ébènes.

Mais cela ne se limite pas qu'à ceci, ils aimeraient bien qu’ils embrassent leur culture, et certains répondent : « Quoi ?! devrons-nous abandonner la culture et les traditions de nos ancêtres ? »

Certes, leurs ancêtres avaient quelques coutumes parmi lesquelles, des traditions qui laissent à désirer, cependant, cela relève d’un contexte identitaire et historique, qui ne devrait pas être oublié et en aucun cas délaissé,

C’est ainsi que parmi les souverains de la terre d’Éden, certains résistent tandis que d’autres capitulent.

Mais, là est le mal, le passé qui ne peut être repassé, les jeux sont faits… pourtant, le narrateur persiste dans le passé.

Al'naqy leur révéla par l’intermédiaire de Kima « mon père m’eut avertie que ses démons voulaient faire, des hommes, des bêtes obéissantes » à l’instant où ils se parleraient, leur cachette se trouverait dans la prison souterraine de la mystérieuse cité du désert.

Il l'entendit, il s’eut engagé, et demain, certes, il allait se mettre en mission de les secourir d’une terrible malédiction.

Le lendemain, à la première heure, Dan-yaka prit son courage à présent et accompagna Kima en compagnie d'Al'naqy qui ne pouvait qu’espérer voir à nouveau le visage de son cher père.

Bien qu’à ce jour, le soleil brillait comme une ombre claire, bienveillante. Le silence, lui, sombrait comme une lumière trouble, malveillante, prédominante sur toute l’étendue de la cité.

Cette ambiance désabusée se soutient par le chant du vent des vents, tous en chœur, tous chantant dans une chorale endiablée. 

Dan-yaka les suit, mais ne sait où ils vont.

Effectivement, ils ne pourraient à eux trois passer à travers une armée fort organisée, cela serait de l’ignorance et un pari trop risqué… Pourtant, le narrateur peut les aider, même si cela ne relève d’aucune logique connue.

Sa curiosité et son inquiétude lui montent à l’esprit, il demande alors à Kima : « Où va-t-on ? Que ferions-nous lorsque nous serons confrontés à eux ? »

Mais quelle sottise, Dan-yak !..qui vous dit que vous allez même les confrontés, Kima est assez vieux et savant pour connaitre des stratagèmes, et connait surement une meilleure stratégie… n’oublions pas que nous avons là certes, un vieil homme qui reçut de son seigneur, une science exclusive, béni d’une patience indéniable et d’une force inouïe.

 Ainsi, Kima les emmène vers un lieu secret en profondeur, un lieu dans lequel se cache, certes, un stratagème incarné sous la forme d’un couloir sombre, nuancé par quelque lumière qui traîne sur ses murs de terre.

Ils contemplèrent ce couloir avec une part de doute et de non-confiance.

Puis Kima tourna son attention vers les autres, mais surtout vers Dan-yaka, et l’eut averti « ceci est un chemin vers une destination, surement de non-retour, je ne voudrais causer à aucun de vous une quelconque gène et je ne vous engage en rien de me suivre à l’intérieur de ces chemins tortueux,

Mais si vous le voulez vraiment, alors cela n’engage que vous. Seulement, je ferais tout mon possible pour qu’il ne vous arrive aucun mal. »

Al'naqy, elle, est bien déterminée à les suivre, il faudrait bien qu'elle retrouve son père avant qu’il ne soit trop tard.

Cependant, Dan-yaka prend du recul et se résigne dans le doute et la peur, mais finalement, il feint le courage, regarde Kima avec un air résolu et hoche la tête avec un buste remonté.

Sur le moment, ils empiètent dans le mince tunnel qui les sépare de leur fin… Mais surtout de la fin de ce chapitre.

Dans ce long tunnel, de retour l’oisiveté, et Dan-yaka en se baladant, la main glissant sur les murs épais, imagine mille et un scénarios qui se passeront lorsqu’ils auront atteint son émacié.

Dans un rythme à ton bas, qui se joue comme un repos pour l’action imminente, Kima questionne Dan-yaka à propos de sa venue dans la cité.

En effet, qui est Dan-yaka, et pourquoi voyage-t-il tout seul ? Cela ne serait pas si prudent pour un garçon de sa corpulence de s’entrainer dans un voyage aussi vertigineux.

Eh bien Dan-yaka lui dit « en vérité, je suis à la recherche de mon père qui disparut depuis des mois, en me léguant un sabre magique, qu’on m’a dérobé finalement… »

Ensuite, Kima lui demande une nouvelle fois « lancer, dans cette aventure non sans risque, où crois-tu qu’il peut bien être ? »

Dan-yaka est comme surpris de cette question, son expression comme étirée, démontrant comme de la surprise au vu de cette question.

 il répondit, le moral abattu  « certes, je vous avoue qu’à vraie dire, je l’ignore moi-même, tout ce que je sais ce qu’il s’est dirigé vers l’Est,

un lieu où se trouve une route vers un autre monde inconnu ; un pont qui amènerait à se perdre dans un brouillard de miasme épais… »… Je fais mine « GENRE » que Dan-yaka parle éloquemment, mais en vérité cela n’est juste qu’une reproduction claire et nette de ses paroles ambiguës… Sinon enfin brefs…

Ce pont que cita Dan-yaka attisa la curiosité de Kima qui lui pose une nouvelle question, comme pour semer le doute à l’intérieur de Dan-yaka.

En effet, si le pont que cite Dan-yaka est effectivement une sorte de destination finale, pourquoi continue-t-il à croire en la survie de son père ?

Et que se passerait-il, s'il arrivait finalement là où son cœur lui a dicté de voyager ?

Mais aussi et surtout, qu’est-ce qui le poussa à quitter son nid, son usufruit pour une cause qui serait peut-être peine perdue ?

Certes, la vie chez lui entouré de son entourage était vaine sans ce confort paternel et patriarcal.

Malheureusement, Dan-yaka refusa de s’éterniser sur cette question, qui, à la vue de son expression défraichie, était sans aucune valeur chaleureuse.

C’est ainsi que la route continue dans le silence, faiblement entrecoupés par les pas de nos trois rescapés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, la musique fait son entrée fracassante, on entend les gongs soutenus par les accroissements du chant oral… Apparemment, l'on vient d'arriver dans la tanière du renard.

À l’arrière d’un rocher, Kima sort le bout de son nez, le visage pris de guetté.

Lorsque les mercenaires ne sont pas là, les rescapés révèlent leur entrée.

Ils sont alors confrontés à un labyrinthe parsemé.

Des cages et des cellules de tous les côtés, des cellules dans lesquelles se trouve un tas de camisole, et un tas de squelettes enchainés.

De part et d’autre du couloir dans lequel se trouve Kima, des gardes et des mercenaires déchainés.

Par prudence et surtout par courage faillant, Dan-yaka… Et je dis bien, Dan-affamé… Propose timidement de se séparer.

Tandis que Kima sera avec Al'naqy, lui, Dan-yaka se retrouve seul à se promener dans l’un de ces couloirs. Peut-être, trouverait-il la salle du maitre, avant eux ?

Pour le bien du récit… Le narrateur propose, par l’intermédiaire de Kima, de rester tous ensemble.

Dan-yaka, sur le point de douter et de se résigner, reste finalement sur sa décision… Grave erreur, mon ami… Le narrateur donne son doigt à couper que Dan-yaka meurt avant la fin, n'est-ce pas ?

Il dit : « Ne vous inquiétez pas, j’ai une fois réussi à m’échapper de ces malfrats, et je pourrais très bien le recommencer. » Même si l’on sent dans sa voix de l’incertitude assurée.

Mais Kima persiste et raconte : « Hey ! Dan-yaka ne t’impose pas quelques gènes, ceci est inutile, j’ai une fois été dans ces lieux, je rajoute même pour dire que c’était un peu moi le chef de cette prison, alors tu restes avec nous, bien entendu ? » finit-il, avec une tape à l’épaule de Dan-yaka… Oh non ! Oh mince alors ! J'ai parlé un peu trop vite sur ce coup-là, mais bon, on ne sait jamais ce qui peut se produire en cours de route… < :

 

 

                                      

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Balancé dans le feu de la discrétion, les trois rescapés surveillent leurs arrières, mais aussi leurs devants, guidés par Kima qui conduit l’excursion avant d’arriver dans un espace dégagé, un lieu où se trouvent des cages remplies de vieux hommes et de jeune gaillard, tous sont surveillés par un afflux de garde.

Et parmi ces pauvres paysans, voilà un qui se démarque des autres par son acharnement désabusé. Cela n’est rien d’autre que le père d'Al'naqy.

Dieu merci, il est sain et sauve, bien qu’il soit emprisonné

Dan-yaka voit une boule, apparemment couverte d’une matière plâtrée, sortir du sac de Kima, un objet que Kima lance sur les gardes avant de passer à l’action.

Après la fumée dissipée, Dan-yaka ne comprend pas, mais regarde, puis soudain, alors qu’ils étaient tous debout, les voilà tous par terre, en train de haleter comme des chiens aux portes de la mort.

Quoi ! comment cela peut se faire ? À moins qu’ils ne l’aient vu.

En effet, cela relève de sa science mystérieuse, une science pour le plus stratégique.

Et certes, Kima est un vieil homme qui reçut de son seigneur, une science exclusive, béni d’une patience indéniable et d’une force inouïe.

Débarrassé des gardes, Kima les libère un à un de leurs chaines.

Après des retrouvailles émouvantes entre un père et sa fille, Kima les interrogea sur la présence de vétérans dans cette prison. Parmi eux, un nombre pair se prononça.

Et on s’interroge sur ce nombre. Ainsi, ce nombre sera un nombre assez élevé, pourtant facile à compter, un nombre aussi arrondi, mais dans lequel deux chiffres sont ajoutés, seulement pas hasardeux pour être trouvés.

Kima dit : « Dans ce cas, parmi vous, je veux au moins vingt hommes maniant des armes à feux, et parmi eux cinq qui libèrent le chemin vers la sortie que je vous indiquerai par les cailloux semés derrière moi, puis huit qui me suivent afin de libérer le reste. Enfin, le reste des six… me servira afin de trouver le bâtard de ces lieux » … Eh bien, le narrateur vous attend.

Lorsqu’ils entendirent le discours de Kima, d’autres se mirent à discuter à propos de cette affaire.

En vérité, il manquait une personne, à part Dan-yaka, pour compléter le tout.

Le brouhaha recommença encore à faire des siennes, pourtant, il s’estompa après l’engagement d’une personne… particulièrement démarquée… au milieu de ce tas de nuances nègres.

 Une personne avec laquelle « le fils des guerriers avait des comptes à régler ... »

 Les bruits s’estompèrent et la mer se divisa ainsi, tel le miracle de Moïse.

Et au-dessus de ce beau monde se dressait aux côtés de Kima un personnage potentiellement récurrent.

Cependant, tous la raillèrent, comme si c’était une blague.

Ils dirent : « Ne sois pas si idiote et résigne-toi, à quoi un aveugle pourrait nous servir ? »

Elle leur répondit : « Je suis forte, courageuse, agile et douée d’astuces. »

Et voilà que les rires repris, et alors qu’elle se voyait acclamée honteusement par la foule. N’ayant pas aimé l’impolitesse, elle allait proclamer quelque chose lorsque Dan-yaka prit la parole à sa place.

Il voulut les raisonner, cependant il eut pris mille fois plus cher que sa conjointe.

Ceci aurait pu être lié à d’autre raison sur lesquelles nous ne reviendrons point.

Or mis la simple raison, que nous pourrons citer ; cela leur était sans aucun sens qu’une femme puisse manier des armes, mais en vérité, c’est leur raisonnement qui n’a aucun sens.

Et parmi eux, un homme se trouvait plus arrogant que les autres.

Voilà que Dan-yaka veut croiser le fer avec cet individu. Si ce n’était que par l’intervention de Kima, ils seraient certes tous désunis.

Il dit : « Ô ! jama’a, ce n’est pas en nous battant ou en nous moquant les uns des autres qu’on arrivera à sauver notre belle cité. Ô précieuse Timbuktu, qui fut une fois tombée entre de mauvaises mains… Mais si nous nous serons les coudes et parvenons à nous organiser, nous vaincrons l’ennemi ensemble.

Mais réfléchissez un peu ! Comment croyez-vous qu’ils ont réussi à nous soumettre ? Comment croyez-vous que nous sommes tout le temps en guerre ? Eh bien, en nous divisant ! Par des malentendus ici et là, ils réussirent à régner sur nous comme si nous étions des animaux. Cependant, je crois que lorsque nous ne faisons qu’un, aucune armée ne pourra nous traverser ou nous terrasser tant que nous sommes unis et que nous avons la foi. Cependant, dans le cas contraire…

Je crains fort que nous, mon peuple, tombions comme nos ancêtres… Alors, s’il vous plaît, mon peuple, ne vous moquez point les uns des autres, ne semez point le doute entre vous, car je vous le rappelle : cette cité fut bâtie par notre mère, la gardienne du puits originel ! … Alors, si une femme a pu construire tout un peuple à elle seule, je ne pense pas que l’art du combat soit une tâche si éprouvante pour une autre. »

Il eut deux minutes de silence, deux minutes pendant lesquelles le monde se retrouvait à réfléchir sur une simple question… s’il vous plait veiller avoir un peu de sens.

Puis, dans la foule, une voix retentit puis un bras. Enfin, tous levés pour soutenir la bonne cause. C’est ainsi que tous furent réunis sur un point : « Sauver la cité de leur mère, quoi qu’il en coûte… » ... Donc, même si cela déplait qu’il y ait une femme dans les rangs…tchi—iiip………………..

 

 

 

 

 

 

 

Vraiment une question qui n’a même pas lieu d’être… Enfin, bref.

C’est ainsi que la triade se divisa en plusieurs groupes, chacun son rôle, chacun son but, chacun sa contribution.

Et le groupe qu’on suivra — évidemment — celui dans lequel Dan-yaka se trouve actuellement, accompagné de Kima et des autres intervenants.

Leur but est le suivant : trouver la salle du maitre illégitime des lieux, le capturer et le mettre hors d’état de nuire… Et libérer les prisonniers s'ils s’y trouvent sur leur chemin.

Simple. N'est-ce pas ?... Oui simple à dire, mais difficile à l’action.

Il se pourrait même que Dan-yaka meure… De toute façon, je ne vois rien qui empêche le narrateur, si ce n’est son public, de mettre des bâtons aux roues de Dan-yaka.

Ils marchent, marchent, mais derrière eux et parmi eux, il y a un regard non réjoui… Surement Dan-yaka qui scrute saraunia d’un regard « sournois ».

J’imagine qu’il pense à son Sabre dérobé par cette dernière.

Il s’approche d’elle et l’aborde de cette façon « à boule le Sabre ! ».

Mais, elle nie les faits complètement tout en soulignant qu’ils ne se sont jamais rencontrés, puis le remercie quand même d’avoir « essayé » de la défendre à la dernière réunion.

Pourtant, il rétorque avec une douce virulence en lui exposant les faits, mais elle continue à nier avec une dose d’irritation en laissant son interlocuteur derrière… elle pourra toujours nier les faits, mais elle ne pourra jamais évincer la vérité.

Dan-yaka ne t’afflige point pour ce genre d’histoire, il ne faudrait pas que tu sèmes la désunion dans cette cohorte qui arrive à peine à se mettre d’accord sur la présence d’une femme dans leurs rangs… C’est pitoyable

Et sois sûr et certain que la vérité est à ses traces et ne tardera pas à la capturer, elle devra alors te rendre ton bien. Cependant, à l’instant même, Dan-yaka, ne t’afflige point pour ce genre d’histoire.

Il continua d’un pas déterminé et plus soutenu, en se mettant en avant de la cohorte.

Quoique la crainte et les aguets se manifeste une nouvelle fois, lorsque leur homologue féminin, les arrêta.

Elle sentit la percussion brutale de la terre, qui l’avertissait de l’approche de leurs adversaires.

Les armes en mains, bien qu’équipé de minutions strictement limité, ils allaient surement croiser le fer à la prochaine croisade, une armée un peu plus nombreuse que celle de Kima, les attendaient de pied ferme,

En effet, parmi eux quelqu’un sonna l’alerte… « Dama ! » je savais bien que son tour de passe-passe ne les aurait pas tous achevés.

Ils voulurent ourdir un stratagème contre eux, mais Kima avait aussi élaboré un stratagème contre-ci.

C’est alors qu’ils les prirent d’assaut, eux qui croyaient être à l’abri d’une ruse.

Bien qu’ils étaient peu nombreux leur force, et leur vivacité renforça leur rang, leurs ennemies semblaient les voir plus nombreux à ce moment.

Grâce au don prémonitoire de leur compagnon féminin, ils allaient accéder à la réussite.

En effet, de vague en vague, rien ne pouvait les arrêter, malgré leur nombre réduit.

Et certes, de vague en vague, leur compatriotisme se renforçait, au point où ils revinrent sur leur jugement hâtif.

Lorsqu’ils marchaient dans les rangs, sans aucune turpitude et sans aucun doute, c’est comme s’ils essuyaient leurs opposants telles des saletés. 

Mais tout cela se résume par leur détermination et leur dévouement pour sauver leur héritage, voilà même le succès !

Et de cellule en cage, leur nombre se réaffirmait surement.

Cependant, au fur et à mesure qu’ils avancent, les prisonniers commence à se faire rare, peut-être que leurs ennemies voulurent s’échapper… eh bien, vous devez vous dépêcher Dan-yaka, il se peut que le bâtard veuille s’enfuir avec le reste de la prison pour faire d’eux des bêtes son but.

Et malheureusement, le moment venu où les ennemies les cernèrent, ils avaient ainsi employé une grande ruse.

Ils se dispersèrent alors dans la panique, mais parmi eux, de braves hommes restèrent dans les rangs.

Ils essuyèrent le passage avec quelques sacrifices, pourtant cela en valait la peine, puisqu’ils arrivèrent à leur objectif.

Apparemment, ils se retrouvèrent dans une salle moyennement grande, une salle fait de terre, une salle à la parure d’un Colisée… C’est dire si l’on n’avait pas emménagé les lieux pour les accueillir justement.

Et devant eux un grand sarcophage, prêt à lâcher une calamité, un homme lourdement équipés. 

Il n’éprouva aucune difficulté à les balayer comme des déchets

Il n’en resta plus que trois, un vieil homme, un affamé et une aveugle.

 Il était infaillible, son seul point faible, son dos, derrière lequel se trouve la couture même de cette armure en métal.

 C’est avec la dernière chance que Kima lance sa dernière boule de plâtre sur le géant.

Les liens coupés, son torse se révèle enfin, et dans un élan décisif Kima le poignarde en plein cœur.

On voyait la carcasse s’écrouler par terre soulevant par la même occasion une bouffée de poussière, effectivement, Kima l’avait vaincue, haut les bras.

Malheureusement, ce n’est qu’un avant-gout de ce qui les attendait seulement leur protecteur ne sera pas de la partie.

En effet, c’est ici que son endurance décroit, s’écroulant au sol… Mais cela ne veut pas dire qu’il est mort… C’est juste pour pimenter un peu les choses… Ouais, le narrateur aime bien se foutre de Dan-yaka… Mais c’est pour son plaisir insatisfait qu’il l’éprouve.

Mais quoi, croyez-vous qu’on laisserait Dan-yaka s’en tirait facilement sans rien sans aucune épreuve. Mais sinon alors, pourquoi devrait-on vous rapporter ces faits ?

Il fut satisfait, et ne demandait pas encore. Furieux, grognant et aigri.

Le roi bâtard se révéla derrière les rideaux de poussière, sur le cadavre même de son pion.

Il recommença à jacasser et jacassé, comme un groin.

L’homme blanc qui se tenait, avant, debout, se mit accroupis comme un animal abject.

Et voilà, que peu à peu, il grandit et grandit, la testostérone en flambé, et il devint un véritable animal avare et abjecte.

Il voulut s’enfuir essuyant tout ce qui se trouve sur son passage, et surement sur son passage sarraunia y est.

Pourtant, Dan-yaka a pris le coup à sa place, et c’est ainsi qu’il fut parmi les braves qui se sacrifient… Là normalement, il est censé être mort… Sérieusement, ce ne serait pas la force de cent défenses de sanglier que l’affamé-là aurait pris de plein fouet ? Mais bon, il survécut au coup, il fut juste emporté dans la course tandis que sarraunia alla porter secours à Kima.

 

De l’autre côté du mur, la bête sortie en dévalant dans la cité à pleine vitesse, et tel un bulldozer, les bâtis se faisaient ensevelir par les sabots de cette bête enragés et dérangés, vraiment timbuktu allait prendre un coup.

Et sur cette bête, chevauché à toute vitesse, Dan-yaka la main à l’épée… Du moins un reste de la lame… à la main, l’adrénaline qui lui montait à l’esprit.

Il n’avait jamais participé à ce genre de rodéo de toute sa vie, pourtant il le tenait comme s’il l’avait fait durant toute sa vie.

Un peu au loin, à l’extérieur de la ville, la bête semblait vagabonder vers nulle part, soutenues par le cortège de poussière qui l’entouraient.

Il ne pouvait plus rester là à rien faire, Dan-yaka… Ou le narrateur agirait alors.

Il grimpa la bête comme une montagne poilue.

Cela se corsa lorsqu’il arriva à la tête, à ce moment-là, la bête était agitée plus que jamais.

Mais Dan-yaka tenue bon, et garda l’épée au bout de ses dents.

Enfin arrivé au front, c’est ainsi qu’il tint l’épée au ciel, haut la main.

Et haut la main, il la fit redescendre violemment ! Par-là, assénant le coup funeste qui acheva la bête.

Des caillots de sang, que dis-je, une rivière de sang jaillie de sa tête, il fut noyé par son propre sang.

Et s’écroula par terre versant une mare de sang qui ne finit pas d’aussitôt de s’épuiser.

Lorsque Dan-yaka descendit de la bête avec les mains salit, le visage plein de dégoûts.

De la fumée s’envoler dans les cieux, une fumée en provenance de la carcasse ensanglantée.

Et dans le ciel, voilà qu’elle se transforme en une masse abstraite.

Et certes, par ces nuages, descendit, la manne, marquant effectivement, la fin de la terreur.

Au loin, les démons d’outre-mer qui transportaient les captifs, virent la manne d’eau coulée sur leur corps.

C’est ainsi que Dieu les purifia en nettoyant leur peau de cette teinte blanchâtre.

Afin, qu’elle retrouve sa couleur d’origine et qu’ils retrouvent du bon sens.              

Sous ce blanc se cachait un noir, un noir enfin libre de s’exprimé et de vivre.

Et certes, c’est en cela que nous exposant la métaphore de la liberté.

Une liberté, culturelle, raciales et sans idéologie imposée. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De retour dans la cité, il s’en fallut de peu de temps avant qu’elle ne se repeuple, on entendait déjà le retour de la vive voix de timbuktu, Joyeuse comme avant et pleine de vie.

Lorsqu’il se baladait dans la cité, il pouvait contempler les merveilles et les miracles qu’il avait réalisés, c’est un fait, Dan-yaka était devenu un héros.

« Mais ce qu’ils ont tous à me regarder ainsi ? » se demandait-il, eh bien voilà qu’ils étaient réjouis de voir leur sauveur, mais aussi étonné, un jeune garçon comme lui a réussi à vaincre une bête monstrueuse qu’aucun homme ne pouvait imaginer être vaincue.

Un vrai exploit, vraiment Dan-yaka fut favorisé parmi d’innombrables hommes d’ébène.

Il fut Acclamé et même enlacés par le monde, Dan-yaka à ce moment ne pouvait y croire ou imaginé, en venait de l’accueillir en héro et même acclamé.

 Une chose était sûre, son exploit allait rentrer dans les légendes des grandes légendes de timbuktu, ses mérites et son héroïsme seraient vantés et racontés pendant des siècles jusqu’à la fin des temps, et même quand son nom allait être oublié après de longues décennies, son titre, lui allait perdurer jusqu’à la fin des temps : Le bretteur errant, un garçon peu fort malgré lui, qui eut un jour sauvé timbuktu d’une grande calamité.  

En partant, Dan-yaka fut récompensé par un gros sac de cauris, d’une dague, d’une monture, et d’autres bricoles diverses.

Alors qu’il se promenait dans la brousse en compagnie de sa monture, il pensait à Kima, pauvre Kima qu’il n’eut le temps de remercier et de dire au revoir ou cette chère Al’naqy qu’il n’eut salué avant de s’éclipser, pourtant, ils auront tout retrouvé alors que Dan-yaka lui reviendra à la case départ : Errant seul un jour, errant seul toujours.

C’est comme même triste de se retrouver seul à nouveau dans ce périple qui le ne mène nulle part qu’à sa perte indéniable. Que demander de plus si ce n’est qu’un compagnon, un qui serait toujours à ses côtés un qu’il verra se levait un jour et un qu’il verra se coucher une nuit et qui l’accompagnera dans cette quête désespérée qui ne rime à rien.

Seulement, la lune lui accorde à peine quelque temps de réflexion, avant de s’annoncer déjà, alors il fera halte à côté d’un coin d’eau.

Pendant cette halte, il en profite pour faire chauffer quelques poissons de mer et une carpe.

Lorsqu’un bout est servi, il part pour se laver les mains, mais lorsqu’il revient sur ses pas, il entend un bruit dans la forêt d’à côtés, mais il en a que faire de ce bruit.

Pendant sa dégustation, il ne peut s’installer confortablement alors que le bruit qui agite les arbres se fait plus pertinent.

Les arbres sont de plus en plus agités, en avait le sentiment qu’ils voulaient avertir Dan-yaka d’une rencontre en occurrence. 

Alors Dan-yaka, lui aussi agite sa dague…Pause…He—he-he…

 

 

 

Alors Dan-yaka, lui aussi agite sa dague, en la braquant en direction même de la source de ses craintes.

Il sera réjoui d’apprendre que ce n’est rien d’autre que sarraunia qui l’a suivie jusqu’ici…Pour de vrai ?!

Certes, elle voulut lui offrir salaire lorsqu’il la sauva précédemment. Son salaire était son Sabre magique qu’elle lui avait dérobé.

Sans merci… tout raisonnable… il arrache le Sabre de ses mains, et lui prit de bien vouloir le laisser à présent, et retourne à son plat.

Mais cela ne s’achève pas ici, sarraunia souhait assisté au festin, en tâtant un peu dans le vide, elle lui dérobe le poisson de ses mains, puis il le reprit conséquemment, bien qu’elle ait déjà sa part.

Seulement, lorsqu’il en eut assez de sa présence désabusée, il reprit son air badaud, et empoigna ses épaules.

Mais la jeune femme ne sait plus d’où elle vient, et ne peut retourner dans la forêt à cause de ses bruits et de sa parure alarmante.

Et lorsqu’il l’interroge et dit « comment se fait-il que tu m’aies retrouvé alors ? »

Elle lui dit : « pendant la journée le peu de lumière que mes yeux captent me permet de me situer, et pendant la journée, le bruit calme des environs que mes oreilles aspirent, me permet de me guider, et sans ces deux sens solaires, ma bougie est éteinte ».

Comme désenchanté, il la bouscule pour la faire tomber, puis s’assoit en silence pour un moment de réflexion.

Puis accepte finalement de tolérer sa présence sur son territoire en attendant l’aube, mais l’avertit qu’à la première lueur du jour qu’elle ne soit plus présente.

Finalement, ils se mettent d’accord sur l’affaire, ensuite vient le moment de se coucher, Dan-yaka veut la voir à l’écart pour se rassurer qu’elle n’envahisse sa zone de confort.

Seulement, elle lui demande une couverture, de quoi se protéger du froid, mais ils se retrouvèrent avec une seule.

Dan-yaka, puisqu’il orbite autour de l’étoile rouge, n’a surement pas besoin de cette couverture.

Il voudrait bien par avarice lui refuser cette enveloppe sans raison concrète,

 Mais, se justifie par des raisons défaillantes

Eh bien, qu’elle se débrouille, Dan-yaka n’a que faire de ses préoccupations et la renvoie dans son coin froid où elle bivouaquera sans réconfort.

Certes, Dan-yaka ne devrait pas se montrer avare, Dan-yaka ne devrait pas se montrer cupide et méchant, bien qu’elle soit à l’origine de ses préoccupations.

Le pardon n’est jamais mal, bien au contraire, cela est bénéfique à toute situation bien qu’il en est des exceptions évidentes.

Le Partage n’est jamais mal, bien au contraire, cela est une grâce pour tout humain bien qu’il en est des exceptions flagrantes.

Et au cours de cette nuit, la lune lui offre remords et conseil, elle lui apprit l’empathie et la pitié, et son visage se pencha bien vers celle en nécessité sincère et véritable. La chaleur du confort l’encourage à se diriger, faire celle qui a besoin d’aide, vers celle qui lui rendue son bien.

Certes, c’est ainsi qu’il fut parmi ce dont l’empathie touche leur cœur au plus profond.

Et il se leva alors et la couvre d’une épaisse enveloppe qui lui apporta réconfort et aise.

Puis retourne de son côté sur l’ombre de son usufruit afin d’être reconnaissant envers la nuit.

Et même quand il pensait ce matin, qu’elle lui a faussé compagnie, la voilà au coin d’eau en train de se nettoyer le visage.

Dan-yaka, avec les regrets et le besoin de compagnie, se dirige vers elle, le cœur incertain.

il souhaite attirer l’attention de son interlocutrice or, Dan-yaka ne saurait s’exprimer correctement en Langue claire et correcte… bien que vous ne faisiez attention à cette maladresse.

Sarraunia dit « que me veux-tu ? ... », il dit « quel est ton nom ? ... »

Elle se mit à son niveau et lui rétorqua « certes, je me surnomme ‘’Nagabbàki’’, un acquis de ma malédiction » puis elle lui demanda son nom, il lui dit « certes, l’on m’a baptisé depuis ma naissance ‘’Dan-yaka’’ fils et héritage de tous les guerriers qui m’ont précédé et qui me succèderont ».  

Et tous deux furent enchantés de faire connaissance, puis au moment où il craignait qu’elle s’en allait.

Dan-yaka prit la parole et lui demanda sa compagnie pendant son voyage, lui qui la détestait, lui qui ne pouvait la supporter, lui qui souhaitait son départ, le voilà de retour sur ses paroles.

Sa réponse commença avec un sourire qui se transforma en un fou rire amusé et enchanté.

La honte et l’agacement étaient dans son esprit, pourtant il ne dit que mot.

Puis il lui demanda une seconde fois, et elle l’enlaça vigoureusement et joyeusement, les larmes aux yeux.

Bien avant Dan-yaka, aucunes personnes ne lui avait encore proposé ni demandé sa compagnie, alors qu’elle croyait être un fardeau pour le monde.

Voilà que ce jour-là l’on lui offrit se voyage réconfortant, c’est évident, elle eut accepté ce cadeau.

Ainsi soit-il, voilà que Dan-yaka se retrouve accompagné d’un fidèle compagnons de route, voici une bénédiction du ciel qui le réconfortera de cette journée.

Que demander de plus si ce n’est qu’un compagnon, un qui serait toujours à ses côtés un qu’il verra se levait un jour et un qu’il verra se coucher une nuit et qui l’accompagnera dans ce périple désespéré qui ne tient sur rien.

 

 

 

 

 

Des aventures et merveille les attendent pour le meilleur et pour le pire.

Une grande route et de grands enseignements, sur le chemin et ils rencontreront ainsi.

Seul Dieu sait la destinée funeste qui se trouve sur ces chemins tortueux.

Et seul Dieu sait le lien qu’ils forgeront au cours de cette épopée.

Et Dieu est mieux savant de ce que le narrateur proposera prochainement.

C’est ainsi que s’achève ce premier exposé inédit.

nous vous disons au revoir et bon vent, pour de nouvelles aventures dans les chapitres suivant……

 

 

 j'èsprère que cette lecture vous aura plus. aussi n'hésité surtout pas à laissé un commentaire de tout genre critique nétative comme positive je suis ouvert à toutes suggestions, sincère et construcive, d'amélioration


 

 

 

 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

  

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

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